mercredi 22 février 2012

le locavorisme


qu’on se le dise, le bio est dépassé et le commerce équitable plus tellement à la mode. 

aujourd’hui on prône le locavorisme. quezaco ??? c’est en isme, donc c'est une théorie : celle de ne consommer que ce qui a été produit ou a poussé dans un rayon maximum de 100 kms.

le locavore est hype mais pas illuminé : d’une part c’est bien meilleur... des tomates poussées dans le jardin du voisin en été ont quand même un autre goût que celles qu’on a nécessairement cueillies vertes à l’autre bout du monde et qui ont fait 5000 kms dans une cale d’avion ou de bateau, pour arriver toutes ébaubies sur un étal du marché voisin.

d’autre part, et indépendamment du produit lui-même, il y a plus de plaisir à manger les légumes et les fruits de saison quand revient la saison plutôt que tout au long de l’année (cf. le coup de l’escargot, publié en janvier 2011). enfin c'est mon avis et je le partage (j'espère ne pas être la seule).

enfin, il faut bien le dire, le locavore est souvent un militant, il lutte à sa manière contre la mondialisation, l’uniformisation de la production, l’agriculture intensive et l’appauvrissement de l’économie locale.

sans aller aussi loin, ou jusqu’à calculer ce que coûtent en terme d’argent mais surtout d’empreinte carbone, 250 grammes de fraises produites au chili et consommées en france en décembre, il y a du bon sens quand même à consommer les produits frais de la région oû on se trouve. il paraît que ce mouvement est né aux States… on se demande bien pourquoi ! comme si on n’avait pas pu y penser nous-mêmes… ah ces américains, toujours en avance sur nous, vieux européens !


bref, l’âge venant, je me suis dit que ce serait bien, enfin, de consommer mieux, plus intelligent, plus sain et j’ai essayé de rallier mes hommes à la cause de l’AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne.  cette association permet de passer un accord entre un groupe de  consommateurs et un agriculteur. ce groupe de consommateurs commande un  panier de produits de la ferme chaque semaine pendant 6 mois, à prix fixe, quoique ce panier contienne, le contenu variant avec la production locale, elle-même liée aux aléas du climat).


 

ou...




ben je n’y suis pas arrivée... compagnon idéal et fils cadet m'ont ri au nez !

ma conclusion est la suivante, fais du bien à bertrand il te le rend en cagant.





1 commentaire:

  1. Plus exactement, je trouve les conditions de l'AMAP scandaleuse :
    payer + cher pour du bio, venant de chez nous soit. Se retrouver aléatoirement avec un panier plein de légumes variés, un panier à moitié plein de chou-fleur (je n'aime pas le chou-fleur) ou vide, pour le même prix, je trouve ça limite mais passe encore, mais que je doive donner de ma personne en consacrant une journée à soit aider le cultivateur, soit organiser la distribution, soit tout autre tâche, désolé mais non merci, non merci, NON MERCI ! Si j'avais voulu faire cultivateur, j'aurai pas fait bioinfomaticien.

    Cela dit, au final, si on n'a pas pu s’inscrire c'est parce que s'était complet...

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au revoir et merci

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